L’intimidation, ou le ciblage systématique d’un élève par un autre, est un problème grave auquel de nombreux étudiants sont confrontés.
Ce phénomène négatif recouvre diverses formes, notamment la violence physique, la violence verbale et le harcèlement psychologique. L’intimidation peut avoir des effets à long terme sur la victime, comme une faible estime de soi, de l’anxiété et de la dépression. Il est donc essentiel de développer des méthodes efficaces pour lutter contre le harcèlement à l’école.
Pourquoi cela arrive-t-il? Les enseignants ne peuvent-ils pas vraiment surveiller leurs élèves pendant les récréations, sans parler du temps imparti aux cours ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de comprendre quels enfants deviennent victimes d’agressions de la part de leurs camarades de classe.
Les parents qui assurent à leur enfant qu’il n’est pas nécessaire de réagir aux provocations, de se battre et de défendre leur indépendance à coups de poing, l’enfant peut aussi devenir victime de cruauté envers les enfants. Il suffit de faire preuve de faiblesse une seule fois, et des enfants plus agressifs et plus durs d’esprit transformeront un tel enfant en une « poupée à fouetter » ou en une victime d’intimidation constante.
L’agressivité des enfants peut se manifester sous deux types : physique et psychologique. Lorsqu’un enfant commence à être battu à l’école, les parents ne peuvent s’empêcher de le remarquer et de commencer à réagir, mais l’impact psychologique est plus difficile à reconnaître. L’enfant ne présente aucune blessure visible, mais cela ne rend pas l’impact psychologique moins dangereux.
Comment reconnaître que votre enfant est devenu victime de harcèlement psychologique ?
Tout d’abord, son comportement change. L’enfant devient déprimé, cherche une excuse pour ne pas aller à l’école, devient déprimé, pleure sans raison, ne communique pas avec ses camarades de classe, ne sait pas vers qui se tourner s’il manque les cours et a besoin de connaître ses devoirs. Les notes d’un tel enfant chutent fortement parce que l’école devient pour lui une haine.
Les mesures suivantes peuvent être prises pour prévenir le harcèlement à l’école :
- Les écoles doivent disposer d’un psychologue dont les responsabilités incluent le suivi de la situation dans chaque classe. Si du harcèlement se produit dans une classe, les enfants qui harcèlent, ainsi que leur victime, devront être invités à des conversations à différents moments afin d’en établir les raisons et de prévenir en temps opportun les conséquences négatives. Aussi, dans les endroits accessibles, sur les stands, les numéros de téléphone des centres d’assistance psychologique d’urgence anonymes doivent être affichés, car Tous les enfants ne sont pas à l’aise pour parler de leur problème tout en regardant un étranger dans les yeux ; il est beaucoup plus facile de le faire au téléphone.
- Le travail de l’enseignant avec les parents est important en cas de situation de harcèlement. Tout d’abord, il est nécessaire d’exprimer et de discuter de ce problème lors d’une réunion, de recommander à chaque parent d’avoir une conversation avec son enfant.
- Vous pouvez inviter un responsable des affaires de la jeunesse aux heures de cours, qui expliquera en détail à quoi peut conduire le harcèlement et donnera des exemples de sanctions.
- L’enseignant principal est tenu de surveiller la situation dans la classe, car il est responsable de la santé des élèves. Par conséquent, il est dans son intérêt de distraire les agresseurs, d’identifier les points forts de la victime d’intimidation et d’essayer d’en parler discrètement à tout le monde. Par exemple, un enfant dessine bien, chante, court, joue de la guitare, joue aux échecs, etc. Invitez-le à participer à l’Olympiade, parlez à la classe de ses réussites. Cela est nécessaire pour élever l’autorité d’un enfant faible.
- Le directeur peut demander à un lycéen de prendre en charge un enfant à l’école.
Quelles mesures les parents doivent-ils prendre ?
- Il est nécessaire de créer une atmosphère de confiance et de montrer à l’enfant que vous êtes toujours prêt à l’écouter. Posez des questions ouvertes pour comprendre quelles situations spécifiques sont préoccupantes. Il est important de vous assurer que votre enfant comprend la différence entre les conflits normaux et l’intimidation. Expliquez à l’enfant qu’il n’est pas responsable et qu’il a droit à la sécurité et au respect.
- Vous devriez l’aider à améliorer ses études en engageant un tuteur en mathématiques ou en chimie, afin qu’au moins ce problème ne le déprime pas.
- De plus, les parents peuvent aider leur enfant à accroître son estime de soi et sa confiance en lui en lui apprenant à prendre soin de lui-même. Essayez d’habiller votre enfant de manière élégante et moderne ; les enfants peuvent vous intimider même à cause de leurs vêtements ou de leur coupe de cheveux démodée.
- Donnez plus de liberté de choix à votre enfant (par exemple, le club qu’il fréquentera, ou l’endroit où vous partirez en vacances), consultez et tenez compte de son avis. C’est important pour qu’il se sente important.
- Changez votre style parental. Expliquez que vous devez réagir à l’agression et ne pas vous laisser intimider. Si un enfant est incapable de se défendre, ses camarades de classe agressifs continueront à l’intimider, se sentant permissifs.
- Contactez l’administration scolaire ou les enseignants pour signaler les incidents de harcèlement. Il est nécessaire d’aborder cette question de manière responsable et d’exiger que des mesures soient prises pour prévenir et résoudre les situations de conflit.
- Assurez-vous de l’inscrire dans une section. Une section de boxe, de karaté ou de sambo peut convenir pour cela.
- Si le problème est suffisamment grave, il est préférable de le transférer dans une autre école. Mais l’enfant doit y arriver déjà préparé, sinon tout peut recommencer.